ETABLISSEMENT HÔTELIER DE RÉPIT ET DE SANTE

EHRS  – Établissement Hôtelier de Répit de Santé

Dans le cadre de l’aide au répit de l’aidant, une solution innovante inspirée d’un dispositif Suisse existant depuis plus de 40 ans, pour les personnes dépendantes vivant à domicile avec un proche, âgées ou atteintes de maladies chroniques, sans troubles cognitifs incompatibles avec la vie en collectivité.

Ce dispositif désire voir le jour en PACA, intégré à un niveau local, et mettra au service du public des actions concertées avec les professionnels de santé, les élus et l’ARS. Une synergie et un travail d’équipe se créera entre le sanitaire, le médico-social et le domicile.

Les principaux axes sont :

  • Une action de promotion/prévention en santé  et un programme de détection de la fragilité pour l’aidant,
  • L’assurance d’un parcours de santé sans rupture, en organisant la sortie d’hospitalisation et en évitant les hospitalisations en urgence.
  • Une logique de la prévention de la dépendance, pour assurer un maintien au domicile des personnes âgées ou atteintes de maladie chroniques.
  • Un lieu de diffusion et de développement des pratiques professionnelles, avec la promotion des soins palliatifs précoces.

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EHRS en quelques mots

L’objet du projet E.H.R.S- Établissement Hôtelier de Répit et de Santé est de contribuer au maintien au domicile des personnes âgées et des malades chroniques, dans le cadre d’un parcours de santé avec une coordination gérontologique, tant au niveau de la personne que des partenaires professionnels de santé.  Il est inspiré d’un dispositif existant en Suisse depuis plus de 40 ans.

Ce mode d’hébergement temporaire sort de la logique binaire hôpital / domicile et retarde l’institutionnalisation de la personne âgée. Le modèle économique se rapproche de celui de la résidence autonomie ou Ehpa, avec un module complémentaire d’actions en prévention sur la santé. La multiplication des réponses possibles au vieillissement offre à la personne âgée la liberté d’être acteur de son autonomie et de ses choix.

Un programme de prévention en santé est organisé durant le séjour. Le principal axe est la prévention secondaire du maintien de l’autonomie pour la personne dépendante et son aidant (éducation thérapeutique sur le bien veillir, l’alimentation, prévention des chutes ; détection de la fragilité ; développement des compétences psychosociales de l’aidant, ect..).

Ce dispositif est aussi une réponse aux mesures de renforcement de l’APA, qui prévoit une aide au répit de l’aidant et une aide en cas d’hospitalisation de l’aidant.

En Suisse, le financement est multiple, et dépend des cantons Sanitaire (séjour de répit sur prescription médicale, sortie d’hospitalisation et programmes de promotion de la santé), médico-social et mutualités (séjour de répit sur demande de l’aidant), avec un reste à charge possible pour les utilisateurs, selon leurs revenus. La majorité des séjours de Répit évite des hospitalisations.

LES AIDANTS

8,3 millions de personnes de 16 ans ou plus occupent la fonction d’aidant : 4,3 millions auprès de personnes âgées de 60 ans ou plus vivant à domicile et 4 millions auprès de personnes âgées de moins de 60 ans. Certains aidants auraient besoin d’un soutien, mais n’y ont pas accès, faute d’en exprimer la demande, de connaître l’offre existante ou de bénéficier de la disponibilité et de la mobilité nécessaires. Près de 50% des aidants ont une activité professionnelle parfois difficilement compatible avec le rôle d’aidant.

 

Impression

INNOVATION SANTE